Les règles du Texas Hold’Em

Les règles du texas hold'em s'apprennent très rapidement et sont plutôt simples. Ce texte survole rapidement les règles de base du poker afin que vous sachiez comment jouer au poker. Ce texte est très sommaire; pour des règlements plus complets, nous vous invitons à consulter notre version française des Robert's Rules of Poker.

Au Texas Hold'Em, chaque joueur reçoit deux cartes privées. Il doit ensuite utiliser les 5 cartes communes avec afin de composer la meilleure combinaison de 5 cartes avec les 7 cartes mis à sa disposition. Le Hold'Em se joue habituellement entre 2 et 10 joueurs à une même table, avec un seul paquet de 52 cartes (sans les jokers).

Avant de commencer, vous devez d'abord tirer au hasard qui commencera à brasser. Chacun doit brasser à tour de rôle, de sorte que le joueur à gauche du donneur actuel deviendra le prochaine donneur (la position du donneur se déplace donc dans le sens horaire). Dans les casinos ou dans les parties où il y a un croupier non-joueur, un objet (que l'on appelle "bouton"), désignera le "croupier virtuel". Le bouton se déplacera également dans le sens horaire à chaque main.  

Avant que les cartes soient distribuées et que la main commence, les deux premières personnes à la gauche du bouton doivent mettre une mise à l’aveugle, appellé blind. Cette mise à l’aveugle est déterminée à l’avance selon la structure du tournoi ou selon la limite d’argent à laquelle vous jouez. PokerCollectif peut vous conseiller une structure de tournoi adéquate selon le nombre de joueur, vos jetons disponibles et le temps que vous désirez que le tournoi dure. Utilisez le forum de discussion pour que des joueurs puissent vous suggérer une structure adéquate.

Le joueur immédiatement à la gauche du bouton doit mettre "le petit blind". Le petit blind est généralement un demi blind complet. Le joueur directement à gauche du petit blind doit, de son coté, mettre le "gros blind" (une mise complète représentant la mise minimale pour le premier tour d'enchères). 

Deux cartes sont alors distribuées – faces cachées – , une par une, à chacun des joueurs (en commençant par la personne sur le petit blind, et en allant dans le sens des aiguilles d’une montre). Ces cartes sont appelées « cartes cachées » ou « cartes individuelles ». Chaque joueur peut alors regarder ses cartes (en prenant soin de ne pas les montrer à ses voisins), et on commence!

Les rondes de mise
Il y aura un total de quatre rondes de mise. La première est communément appelée « preflop » (première ronde de mise en ayant simplement vu vos cartes individuelles); la deuxième se nomme « le flop » : c’est la ronde de mise qui vient tout juste après le dévoilement des trois premières cartes communes; la troisième ronde se nomme « le tournant », où on y ajoute la 4e carte commune; puis, la dernière ronde est « la rivière », où les cinq cartes communes sont exposées. Il y a ensuite le dévoilement : à ce moment, les joueurs restants dévoilent leurs cartes, et la combinaison la plus forte de cinq cartes  remporte le pot. (Voir à ce propos l’article concernant le rang de chacune des mains au poker)

Si, à n’importe quel moment, tous les joueurs se couchent, le joueur restant remporte le pot, peu importe la qualité de sa main. Nous y reviendrons dans les explications qui suivent.

La première ronde de mise : préflop
Chaque ronde de mise se passe de la même façon, excepté la première. Celle-ci est différente, étant donné que les deux premiers joueurs ont mis une mise à l’aveugle. Lors de la première ronde de mise, la ronde commence par le joueur à la gauche du gros blind. Celui-ci aura trois choix : il pourra coucher ses cartes (c’est-à-dire qu’il pourra décider de ne pas jouer ses deux cartes : de cette façon, il n’a aucun argent à ajouter et devra simplement attendre la prochaine main. Un joueur qui se couche ne pourra pas reprendre ses cartes à aucun moment); il pourra également appeler la mise (c’est-à-dire qu’il pourra décider d’égaliser le montant de la mise. Ici, ce montant correspond à la valeur du gros blind); il pourra également relancer la mise (c’est-à-dire qu’il pourra décider d’augmenter les enchères). Chacun des joueurs, dans l’ordre horaire devra donc faire le choix de son action. Un joueur peut également checker dans le cas où personne n’a encore ouvert la mise, ou dans le cas où il a déjà mis le montant de la mise (le gros blind, par exemple). La première ronde de mise (appelé préflop) se termine lorsque l’action retourne au premier joueur à avoir misé/relancé, c’est-à-dire que tous les autres joueurs se sont soit couchés, ou ont appelé la mise.

La meilleure façon de comprendre la première ronde de mise est par des exemples. Voici donc un premier exemple dans une partie à 5 joueurs :

  • Andre place son petit blind (1$);
  • Bernard place alors le gros blind (2$).
  • Les cartes sont distribuées, et Charles a maintenant 3 choix : il doit maintenant égaliser le gros blind (2$),  se coucher (il ne jouera pas cette main), ou relancer la mise à au moins 4$ (il doit augmenter la mise d’au moins la taille de la mise précédente : dans ce cas-ci, la mise précédente était le 2$ de Bernard). Charles décide alors d’appeler la mise.
  • C’est maintenant au tour de Doris : elle a toujours les mêmes trois choix que Charles, c’est-à-dire appeler la mise, se coucher, ou augmenter la mise à au moins 4$. Elle n’est pas satisfaite de ses cartes et décide de se coucher.
  • Éric, le 5e joueur (le bouton) a encore les mêmes trois choix : se coucher, appeler la mise, ou augmenter la mise. Il décide d’appeler la mise. André, lui, a maintenant un choix légèrement différent : il a déjà mis 1$ à l’aveugle. Il peut donc compléter la mise (le 1$ manquant), se coucher (il doit, par contre, laisser sa mise à l’aveugle sur la table), ou augmenter la mise à au moins 4$. Il décide d’appeler la mise.
  • Finalement, la ronde de mise revient à Bernard, car celui-ci n’a pas pu décider de son action : sa mise avait été faite à l’aveugle et il a toujours le choix. Dans son cas, il a par contre une nouvelle possibilité. D’abord, comme pour les autres, il peut se coucher, appeler la mise, relancer la mise. Par contre, il ne faut pas oublier qu’il a DÉJÀ mis 2$ sur la table : pourquoi donc voudrait-il se coucher, puisqu’il peut voir gratuitement les trois premières cartes communes (qu’on appelle le « flop »). Donc, sa nouvelle option est le « check » : c’est-à-dire qu’il refuse de miser et n'a pas à appeler aucune mise supplémentaire. En fait, faire un « check », c’est comme « miser 0$ », ou « appeler 0$ ». Pour les fins de notre exemple, Bernard décide de se prévaloir du « check », et la ronde de mise « preflop » se termine donc ici.

 deuxième exemple : Nos cinq mêmes camarades jouent la même main, mais de façon différente.

  • Andre place son petit blind (SB, pour Small Blind);
  • Bernard place son gros blind (BB, pour Big Blind).
  • Charles appelle la mise;
  • Doris relance à 4$! Oh! Une relance! Que se passe-t’il maintenant? Éric doit maintenant soit se coucher, soit appeler la relance de Doris (4$ au total), ou relancer lui-même à au moins 6$ (Doris à relancer de 2$ de plus que la mise de 2$ de Bernard. Éric doit donc relancer d’au moins autant, et dans ce cas-ci, il aura à mettre un total de 6$ afin de relancer Doris de 2$). Éric décide d’appeler la mise.
  • André a maintenant 3$ à rajouter (car il a déjà mis 1$ dans le pot  dû au petit blind) : il peut également se coucher et y laisser son 1$, ou relancer à au moins 6$ au total. Il décide de se coucher.
  • Bernard, lui, a déjà 2$ de payé. Il peut se coucher et y laisser son 2$, il peut appeler la relance de Doris et rajouter le 2$ manquant, ou même relancer lui-même Doris à au moins 6$ au total. Bernard décide d’appeler la mise. Est-ce que la ronde de mise est terminée? Non!
  • Il nous manque Charles : celui-ci avait appelé la mise, mais maintenant, il est confronté à la relance de Doris. Il a donc les mêmes choix que d’habitude : se coucher, appeler la mise, ou relancer à au moins 2$ de plus (donc, 6$ au total). Il décide d’appeler. Est-ce que maintenant Doris peut relancer à nouveau? Non! L’action est retournée à la personne qui a misé/relancé le dernier, et donc, la ronde de mise « preflop » se termine ici.

Troisième exemple : Toujours nos mêmes cinq camarades qui jouent la même main, mais encore une fois de façon différente.

  • Andre paie son SB;
  • Bernard paie son BB.
  • Charles appelle la mise;
  • Doris relance à 4$.
  • Éric relance également à 6$ cette fois.
  • Andre se couche;
  • Bernard appelle le 4$ manquant;
  • Charles fait de même en y ajoutant 4$ (il avait déjà mis 2$ en appelant la taille du BB); Est-ce que la ronde de mise est terminée? Non!
  • Doris n’a pas pu compléter encore la relance d’Éric. Elle a donc les mêmes choix que d’habitude : se coucher, appeler la mise (ajouter 2$ afin d’y avoir un total de 6$, ou relancer à au moins 8$ au total (donc, y ajouter les 4$). Elle appelle la mise, et la ronde de mise preflop est terminée.

Quatrième et dernier exemple : Toujours nos mêmes cinq camarades, jouant la même main, mais encore une fois de façon différente et assez agressive.

  • Andre paie son SB;
  • Bernard paie son BB;
  • Charles appelle la mise;
  • Doris relance à 4$;
  • Éric surrelance à 6$;
  • Andre se couche;
  • Bernard se couche aussi;
  • Charles appelle la mise;
  • Doris surrelance encore à 8$.
  • Éric appelle la relance de Doris.
  • Reste maintenant Charles, qui peut clore la ronde en se couchant ou en appelant la mise.

La deuxième ronde de mise : Le FLOP.
Une fois la ronde de mise preflop close, le donneur doit brûler une carte (c’est-à-dire qu’il doit la mettre, face cachée, sur la table). Ensuite, il tourne trois cartes, face vers le haut. Ces cartes sont communes : chacun des joueurs doit combiner ses deux cartes personnelles avec les cartes dites communes.

On recommence donc la ronde de mise, avec un petit changement cette fois : comme il n’y a aucune mise à l’aveugle, le premier joueur à parler est le premier joueur ayant encore des cartes qui est à la gauche du bouton. Comme il n’y a aucune mise à l’aveugle pour cette ronde, il peut soit miser lui-même (cette mise doit être d’au moins la taille du BB lors de la ronde préflop), ou simplement « checker ». Il peut également se coucher, mais à quoi bon se coucher quand le check est totalement gratuit! S’il check, le prochain joueur aura exactement les mêmes options (check, mise, ou se coucher); s’il mise, le prochain joueur ne pourra pas checker (car il y a une mise devant lui!) : il devra soit se coucher, soit appeler la mise, ou soit relancer. Et ainsi de suite pour chacun des joueurs, jusqu’à ce qu’on termine la deuxième ronde de mise.

Premier exemple : Andre, Bernard et Charles ont tous trois clos la ronde preflop, Doris et Éric s’étant couchés lors de cette ronde.

  • Andre check;
  • Bernard check
  • Charles check. L’action est donc revenue jusqu’à André et on doit donc clore cette ronde sans que personne n’ait misé.

Deuxième exemple, toujours avec nos trois camarades :

  • Andre check
  • Bernard check.
  • Charles mise 2$.
  • L’action revient à André, et il a maintenant 3 choix : se coucher, appeler la mise de 2$, ou relancer à au moins 4$ au total. Il se couche.
  • Bernard a les mêmes trois choix, et il décide d’appeler la mise. La ronde de mise sur le flop est donc close.

Troisième exemple, toujours avec notre trio André-Bernard-Charles :

  • Andre mise
  • Bernard appelle la mise.
  • Charles relance (à 4$).
  • Andre appelle la mise (2$ restant).
  • Bernard appelle également (2$ restant aussi). Ronde de mise close.

Quatrième et dernier exemple :

  • Andre check,
  • Bernard mise (2$).
  • Charles se couche
  • ... et Andre RELANCE. Oui, André à checker, et le voilà maintenant qu’il relance la mise de Bernard. Il s’agit ici d’une tactique appelée le « check-raise » : c’est tout à fait légal, et il s’agit de checker dans l’intention de relancer une mise potentielle. Bien sur, Bernard aurait pu checker derrière André. Mais le check-raise est une tactique que vous pourrez mieux apprendre en lisant divers articles de stratégie sur PokerCollectif.
  • Bernard doit donc maintenant soit appeler la relance d’Andre, soit relancer lui-même à au moins 6$. Il décide d’appeler la mise... et on clôt ainsi la 2e ronde de mise.

La troisième ronde de mise : Le tournant.
Lorsque la 2e ronde de mise termine, le donneur doit encore une fois brûler une carte. Il tourne ensuite une 4e carte commune. Puis, on reprend exactement le même cheminement que lors de la deuxième ronde de mise avec les joueurs restants, et ce, jusqu’à ce que cette ronde soit close.

La quatrième ronde de mise : La rivière.
Lorsque la 3e ronde de mise termine, le donneur brûle une autre carte, puis tourne une 5e carte commune. À ce moment, on reprend encore une fois le même cheminement que lors de la deuxième et troisième ronde de mise avec les joueurs restants. Par contre, cette fois, une fois que la ronde de mise est terminée, il y a un dévoilement.

Le dévoilement.
Le dévoilement est le moment où les joueurs retournent leurs cartes, et où le gagnant ramasse les mises (aussi appelé « le pot »). Référez-vous à l’article « Rang des mains » afin de pouvoir reconnaître facilement quelle main est la plus forte.

Une fois le dévoilement complété, le bouton se déplace vers la gauche (donc, le SB devient le bouton; le BB devient le SB; etc.), de sorte que tous les joueurs se retrouvent décalés vers la gauche. Le nouveau bouton est maintenant le nouveau donneur, et nous pouvons alors commencer la deuxième main!

Les autres façons de gagner une main.

Il ne faut pas nécessairement attendre jusqu’au dévoilement pour gagner la main. Vous pouvez également être le seul joueur restant en n’ayant absolument rien fait encore (vous êtes sur le BB, et tout le monde se couchent... Vous remettez donc votre BB parmi vos jetons, et vous gagnez également le SB).

Vous pouvez également miser – avec la meilleure main ou pas – et vos adversaires peuvent se coucher, vous léguant ainsi la totalité du pot. Lorsque vous misez avec une main qui n’est pas la meilleure, vous faites ce que l’on appelle un « bluff » : vous misez en espérant que vos adversaires couchent une main meilleure que la vôtre! Vous pouvez lire différents articles concernant les bluffs sur PokerCollectif : faites quelques recherches, vous trouverez rapidement!

Les différentes formes de Texas Hold'Em.

*Attention : il existe trois formes de Texas Hold’Em. Les règlements sont semblables, mais la différence se situe au niveau des relances :

  1. Le Hold’Em limite : les relances sont faites selon un montant fixe. Ce montant peut doubler lors de la 3e ronde d’enchère. Par exemple, si le SB est de 1$ et le BB est de 2$, la personne voulant relancer devra le faire à 4$, pas plus, pas moins. Si quelqu’un surrelance, il le fera à un total de 6$. Une autre relance, et il en coûte maintenant 8$ au total. Lors de la 3e ronde de mise (sur le tournant), la limite double : ainsi, il sera possible de miser 4$ plutôt que 2$ sur le tournant, et une relance se fera à 8$ au total plutôt que 4$. Une surrelance rendra le tout à un total de 12$ (4$+4$+4$). Il en est de même lors de la 4e et dernière ronde d’enchère (la rivière), où les mises seront encore par bonds de 4$ plutôt que par bonds de 2$.
  2. Le Hold’Em sans limites : cette fois, un joueur peut miser tout l’argent qu’il a devant lui, et ce, à n’importe quel moment (lorsque c’est son tour, bien entendu!). Par exemple, le SB et le BB peuvent avoir mis leur 1$ et 2$ respectif, mais le prochain joueur peut relancer à 4$, 8$, 20$, 100$... voire plus s’il a plus devant lui. D’où l’expression « aller all-in », qui signifie qu’un joueur mise tous ses jetons. Si un joueur est all-in et que l’autre n’a pas assez d’argent pour compléter la mise, le surplus sera mis à part et potentiellement retourné au joueur all-in, et l’autre pourra appeler la mise pour l’équivalent de tous ses jetons. Un exemple bien simple vous fera comprendre : André a 20$ devant lui; Bernard n’a que 12$. André va all-in. Bernard désire appeler la mise. Bernard n’a pas le droit de prendre les 8$ manquant de ses poches pour appeler le 20$ d’André. En fait, Bernard devra appeler avec ses 12$. On mettra donc le 8$  (20$ - 12$) d’André dans un pot secondaire, et Bernard pourra ainsi compétitionner afin de gagner les 12$ d’André (et non pas les 20$ d’André).  Pourquoi je dis « le surplus sera mis à part et potentiellement retourné au joueur all-in »? Cette situation est un peu plus complexe, mais relativement facile à comprendre. Par exemple, si André a 20$, Bernard a 12$, et Charles a 25$. André va all-in. Bernard appelle la mise. Charles désire également appeler la mise. Charles doit-il mettre 20$ ou 12$? En fait, il se crée un deuxième pot. Le premier pot (le pot principal) se composé des 12$ de Bernard, des 12$ d’André et des 12$ de Charles (en plus de l’argent mis dans ce pot lors de rondes antérieures). Le deuxième pot (le pot secondaire) sera composé des 8$ de surplus d’André, et des 8$ de surplus de Charles, pour un pot secondaire d’un total de 16$. Il peut y avoir autant de pot secondaire que de joueurs que nécessaire, mais vous verrez rarement des situations où il y aura + d’un pot secondaire. Parfois, il y en aura deux, mais en voir plus de deux est plutôt rarissime. Contrairement au Hold’Em Limite, les enchères ne doublent jamais.
  3. Le Hold’Em avec limite du pot : cette variante est la plus compliquée des trois, tout simplement car il faut constamment savoir combien d’argent il y a dans la cagnotte. Dans cette variante, vous pouvez donc faire de grosses relances, mais vous ne pouvez pas y miser votre tapis en entier : vous serez limité par la taille du pot. Ce poker est très complexe, et demande beaucoup plus d’agilité que le poker limite ou sans limite : vous devez être capable de manipuler la taille de pot de façon à maximiser vos gains et minimiser vos pertes. Par exemple : Andre paie le SB (1$), et Bernard paie le BB (2$). Charles peut donc relancer de 5$ de plus. Pourquoi 5$ et pas 3$? Après tout, le pot contient 3$ à ce moment. En fait, c’est que l’on doit calculer le 2$ que Charles a dû appeler avant de relancer! C’est comme si Charles a appelé la mise (2$), puis a relancé de 5$ (1$ d’André + 2$ de Bernard + 2$ de Charles). Attention! N’utilisez jamais le « j’appelle la mise et je relance », car tout comme vous ne pouvez dire « je me couche et je relance », vous ne pouvez pas appeler une mise et relancer : vous pouvez faire soit l’un, soit l’autre! Je n’ai que trouvé une façon littérale de mieux vous faire comprendre la taille maximale des relances du pot. Donc, dans le cas présent, Charles aurait pu relancer d’un montant total se situant entre 4$ (relance minimale) et 7$ (2$+5$ de relance maximale). À vos débuts, il est mieux d’éviter cette variante du Hold’Em : vous avez déjà assez de choses sur lesquelles vous concentrez!

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